Les Serpelious se plaignent de la mauvaise qualité de la téléphonie mobile

L’enquête lancée fin mai sur la qualité de la téléphonie mobile à St-Sulpice s’est achevée lundi 19 juin. En quatre semaines, les auteurs de l’initiative ont récolté les avis de 182 Serpelious, qui ont pris le temps de remplir un questionnaire de deux pages sur leur degré de satisfaction et, le cas échéant, les problèmes précis qu’ils rencontrent au quotidien. Les résultats ont été dépouillés dans les jours qui ont suivi, puis présentés par la coordinatrice de l’action, Cécile Theumann, devant le Conseil communal du 28 juin.

L’enquête a confirmé le sentiment des initiants, à savoir que la téléphonie mobile fonctionne mal dans la commune. Sur les 182 personnes qui se sont exprimées, 134 (donc trois sur quatre) ont répondu «oui» à la question «avez-vous des problèmes de réception du réseau de téléphonie mobile à votre domicile?». Sur ce nombre, la plupart (62%) se sont plaints de microcoupures, soit de moments durant lesquels des silences s’installent; plus d’un sur deux (57%) ont fait état de macrocoupures, soit d’interruptions pures et simples de la communication; et pratiquement un sur deux (48%) ont dénoncé une impossibilité d’appeler. 

L’enquête a fait apparaître une distribution géographique inégale du problème. Si des mécontents existent partout, ils se concentrent dans trois zones principales: la pente donnant sur le lac (avec le chemin des Chantres comme principal «trou noir»); le quartier de l’Ochettaz, sur le plateau; et la rue du Centre, du numéro 9 au numéro 67, là où sont situés la plupart des commerces du village.

Aucun opérateur n’est épargné, dans le sens où la proportion des personnes contrariées est supérieure à 50% quelle que soit l’affiliation. Mais Swisscom réalise le plus mauvais score avec 79% de mécontents, près de quatre sur cinq.

Ce constat établi, les initiants entendent poursuivre leur action de différentes façons. Dès le lendemain de leur présentation devant le Conseil communal, ils ont envoyé un communiqué de presse à des journaux et à des blogs spécialisés – l’un d’entre eux a aussitôt publié un article sur le sujet – dans l’espoir d’alerter les opérateurs. Ils se réservent maintenant la possibilité de présenter un postulat ou une motion pour relayer l’agacement constaté auprès de la Municipalité.