L’Assemblée générale que l’Association Saint-Sulpice Ensemble (ASSE) a tenue mercredi 22 mai au Foyer des Pâquis a été importante à deux titres au moins. Elle a servi à mesurer l’adhésion des membres au Comité formé en 2018, une équipe qui s’est rapidement signalée par un nouveau style. Et elle a permis à chacun de se projeter vers la prochaine échéance électorale, les élections de 2021 à la Municipalité et au Conseil communal.
Le Comité peut être rassuré. Il a été félicité et remercié pour son action par plusieurs intervenants, dont Alice Kaeser, ex-présidente de l’association de 2016 à 2018, tandis qu’aucune voix discordante ne s’est exprimée. Il a été ensuite reconduit sans opposition par l’assemblée, dans une composition renforcée puisqu’il a passé de cinq à sept personnes.
Le bureau comprend désormais Nathalie Dubuis (présidente), Roxane Berner (vice-présidente), Yves Dijamatovic (président du groupe des Conseillers communaux), Jacques Equey (trésorier) et David-André Knüsel (communication), ainsi que Claude Probst (secrétaire) et Eva Thelisson. L’équipe compte une majorité de femmes et une personne extérieure au Conseil communal, donc susceptible de jeter un regard différent, et rafraîchissant, sur le fonctionnement de l’association.
Le point des divers a été largement consacré aux élections communales de 2021. Plusieurs intervenants ont souligné l’importance de s’y préparer sans plus attendre, sachant le grand saut qui attend l’ASSE, condamnée à gagner en cohérence pour continuer à compter ces prochaines années. Depuis le passage au scrutin proportionnel, l’arrivée des partis politiques classiques n’est qu’une question de temps. Le moment venu, l’association devra savoir mieux que jamais ce qu’elle défend.
Le moment est venu pour l’ASSE de se doter d’un programme, un chantier qui devrait s’ouvrir en septembre et durer plusieurs mois, a annoncé le Comité. Son résultat permettra aux électeurs de se prononcer en meilleure connaissance de cause à l’heure de se rendre aux urnes. Il aidera parallèlement les candidats à la Municipalité et au Conseil communal à mieux comprendre le sens de leur engagement au sein de l’association. Pour y adhérer davantage encore, en cas d’accord, ou pour s’en distancer, dans le cas contraire. Dans un cas comme dans l’autre, tout le monde y gagnera en clarté.