Economie, social, environnement : le bilan de l’ASSE

La campagne électorale en cours permet à l’Association Saint-Sulpice Ensemble (ASSE) de se projeter dans l’avenir et de présenter ses projets. Elle lui offre aussi l’occasion de revenir sur la législature qui s’achève et de dresser son bilan. Qu’a-t-elle réalisé pendant les cinq ans où elle a occupé quatre, puis trois sièges sur cinq à la Municipalité et 36 sièges sur 60 au Conseil communal ? Retour sur ses principales réalisations dans trois domaines clés : l’économie, le social et l’environnement.

L’économie

La municipale de l’ASSE Cécile Theumann a inauguré une politique de promotion économique attendue depuis des années. Elle a organisé une première rencontre entre l’exécutif communal et les entreprises sises à Saint-Sulpice, et multiplié les contacts pour attirer de nouvelles sociétés. La commune a la grande chance de compter dans son voisinage des hautes écoles autour desquelles gravitent aussi bien des entreprises d’envergure que des « jeunes pousses ». Elle la gâcherait en n’en profitant pas pour dynamiser son tissu économique.

Assurer la prospérité du village ne consiste pas seulement à « voir plus grand » cependant. Cela revient aussi à préserver les entreprises existantes, à commencer par tous ces magasins et restaurants qui concourent à la vie de la commune et au bien-être de ses habitants. Or, ces entreprises ont été durement frappées par la pandémie de Covid-19 et son cortège interminable de confinements plus ou moins sévères. La Municipalité y a réagi en proposant des aides directes aux entreprises les plus touchées et en distribuant aux Serpelious des bons valables dans les commerces locaux.

Le social

Les parents aspirent massivement aujourd’hui à concilier activités professionnelles et tâches familiales, et ce pour des raisons diverses, qui vont de l’obligation financière au désir d’épanouissement personnel. Les communes se doivent dès lors de répondre à ce besoin en offrant des infrastructures d’accueil pour les enfants. La municipale de l’ASSE Anne Merminod s’y est attelée en accroissant les capacités d’accueil parascolaire du collège des Pâquis, saturé à peine construit, et en obtenant dans le même périmètre la construction d’une garderie-nurserie de 66 places.

Plusieurs enquêtes ont été menées au cours de la législature pour mieux cerner les besoins et les souhaits de la population. Un sondage général a conduit à l’installation d’appareils de fitness en plein air sur trois sites. Un autre, mené auprès de centaines de jeunes, a débouché sur différents projets mis en veilleuse par la pandémie. Un troisième a été lancé à l’apparition du Covid-19 auprès des seniors pour s’enquérir de leur situation. Ce qui a donné à ses auteurs l’occasion de soutenir le lancement d’un réseau privé d’aide aux personnes à risques, Saint-Sulpice Contact.

Autre acquis de la législature : Saint-Sulpice a reçu en 2019 le label « Commune en santé », qui salue les mesures prises par les autorités dans ce domaine essentiel et les engage à poursuivre leur effort. Une attention toute particulière a été portée aux personnes à mobilité réduite par le biais de deux motions de conseillers communaux. Ces initiatives ont appelé la Municipalité à viser l’accessibilité universelle des bâtiments officiels et à moderniser la place de jeu du Russel pour la rendre plus profitable à davantage de gens.

Environnement

La Municipalité de Saint-Sulpice a souhaité apporté sa contribution au gigantesque chantier de l’énergie. Elle a créé un fonds consacré à la promotion de l’efficacité énergétique, aux énergies renouvelables et au développement durable. Fonds qui doit produire ses premiers effets cette année à travers des subventions à diverses « bonnes pratiques », comme l’usage de vélos électriques et l’installation de panneaux photovoltaïques. S’y sont ajoutés des incitations à la mobilité douce, dont la création de dizaines de places de parc supplémentaires pour les vélos et la mise à disposition d’un cargo-vélo électrique.

La couverture végétale a été, enfin, l’objet de soins particuliers. La commune a adopté durant cette législature un nouveau règlement sur les arbres, un texte qui se veut plus facilement applicable et donc plus efficace que l’ancien en protégeant tous les arbres d’au moins 30 cm de diamètre à 1,30 m du sol. Des conseillers communaux ont abondé dans le même sens en lançant un postulat, rapidement adopté, demandant la plantation de nouveaux arbres sur les parcelles propriétés de la commune. Il en va de la beauté de Saint-Sulpice comme de sa résilience face au réchauffement climatique. La politique est affaire de court mais aussi de long terme.