Et rebelote! Après s’être adonné une première fois à l’exercice quelques jours plus tôt, les quatre candidats de St-Sulpice Ensemble à la Municipalité se sont mis une seconde fois à disposition des Serpelious mardi 9 février à L’Espace 52. Une réunion qui a rencontré un joli succès, puisqu’elle a réuni une quarantaine de personnes entre 19 et 20 heures et que les sujets abordés ont été nombreux.
Le premier thème a été la densification de la commune. Le municipal Jean-Pierre Jaton a expliqué l’explosion des constructions dans le village ces dernières années par l’entrée en vigueur en 2011 d’un nouveau Plan général d’affectation et le fait que de nombreux propriétaires l’ont attendu pour mettre en oeuvre leurs projets. Les chantiers ont par conséquent atteint un pic entre 2012 et 2014, avant de se faire un petit peu plus rares en 2015. D’autres sont cependant attendus ces prochains temps, notamment un très grand sur le terrain des Jordils, à côté de la déchèterie.
Les autorités de la commune n’ont de pouvoir ni sur le principe général de densification de l’Ouest lausannois, ni sur les initiatives privées de construction. Ce qui ne signifie pas qu’elles n’aient aucune influence dans le domaine: elles ont la responsabilité du respect des règlements et de l’usage des terrains communaux. Jean-Pierre Jaton a acquis une réputation de grande rigueur sur le premier point. Et ses colistiers et lui assurent n’avoir aucun projet de construction sur les seconds.
Une deuxième préoccupation exprimée mardi soir a été l’avenir des petits commerces, sans lesquels le village perdrait beaucoup de son âme et de son identité. Les candidats de St-Sulpice Ensemble à la Municipalité ont souligné les efforts déjà réalisés pour soutenir leurs activités, tels la création de 14 nouvelles places de parc à proximité de la boulangerie et le refus de placer des parcomètres dans le centre du village. Et d’autres initiatives sont en cours.
Un autre sujet abordé a été les transports publics. Le syndic Alain Clerc a regretté que de gros bus traversent le village à longueur de journée, alors qu’ils ne se remplissent qu’à certaines heures. Il a aussi annoncé que la ligne numéro 701 allait sans doute se contenter à l’avenir de longer la route cantonale. Il explore par conséquent de nouvelles pistes avec ses collègues, dont l’utilisation de petites navettes mises au point par l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne. Des véhicules qui susceptibles à terme de relier différents quartiers du village, dont le bord du lac, à la route cantonale et même à la ligne de métro du M1.
Une dernière question a été soulevée, celle de la garde des enfants en âges préscolaire et scolaire. La municipale Anne Merminod a souligné sa volonté et celle de ses colistiers d’offrir des lieux de socialisation à tous les enfants de St-Sulpice. Et ce quel que soit le mode d’organisation des parents, qu’ils soient un ou deux à travailler en dehors de leur foyer.
Tous réunis pour parler politique
